Le 28 janvier 1910, les eaux montent jusqu’au niveau de la chaussée du chemin de Ronde et du carrefour rue des Ponts et route du Roi. La rue Paul-Déroulède et l’avenue Augier sont sous l’eau. Les villas des berges sont noyées jusqu’à demi-étage et une cinquantaine d’habitations sont évacuées à la hâte. Quelques 200 habitants ont dû fuir, abandonnant tout sur place.
Dans son édition du 4 février 1910, le quotidien Le Figaro se fait l’écho de la détresse des habitants de Croissy qui ont constaté « qu’il n’y avait ni maire, ni adjoint, ni pompiers, ni bateaux et où l’on est resté trois jours sans secours dans les transes les plus affreuses ».
Finalement, la Préfecture a envoyé une douzaine de pontonniers du Génie militaire d’Arras qui, avec leurs deux barques, ont porté secours aux sinistrés croissillons et ont assuré les communications. Ce n’est qu’en mars que la Seine réintégrera complètement son lit.