À partir du lundi 3 mars 2025, une nouvelle expérimentation de voies réservées dites « héritage JOP » sera mise en place sur les autoroutes A1 et A13. Porté par l’État et la Direction des routes d’Île-de-France (DiRIF), ce projet vise à améliorer la fluidité de la circulation et à encourager le covoiturage dans le cadre des objectifs nationaux de mobilité durable.
Pourquoi ces voies réservées ?
Inspirées des aménagements réalisés pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, ces voies, autrefois dédiées aux véhicules accédités, seront activées en cas de congestion importante. Elles seront réservées aux transports en commun, aux taxis et aux véhicules transportant au moins deux occupants (hors poids lourds non dédiés aux transports en commun). Cette mesure répond à un double objectif :
Lutter contre la pollution : En réduisant le nombre de véhicules sur les routes, elle contribue à une meilleure qualité de l’air.
Fluidifier le trafic : Les usagers des voies réservées peuvent espérer un gain de temps allant jusqu’à 10 minutes selon les axes concernés.
Comment fonctionnent ces voies réservées ?
Ces voies prioritaires, signalées par un panneau « losange » lorsqu’elles sont activées, seront utilisées uniquement aux heures de pointe :
Sur l’A1 (Province -> Paris) : 11,3 km activables de 06h30 à 10h00.
Sur l’A1 (Paris -> Province) : 3 km activables de 17h00 à 18h30.
Sur l’A13 (Province -> Paris) : 7 km activables de 07h00 à 10h00.
La vitesse maximale autorisée sera adaptée (70 ou 50 km/h) pour assurer la sécurité de tous les usagers.
Quels contrôles et quelles sanctions ?
Des dispositifs de vidéo-verbalisation, supervisés par des agents assermentés, seront mis en place pour garantir le respect de ces voies réservées. Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros.
Une évaluation prévue au bout de 6 mois
L’expérimentation fera l’objet d’un suivi rigoureux pour évaluer son impact sur la fluidité, la pollution, la sécurité routière et l’acceptabilité sociale. En fonction des résultats obtenus, il sera décidé de maintenir ou non ce dispositif.
Un pas de plus vers le covoiturage
Avec près de 8,7 millions de déplacements réalisés chaque jour par des conducteurs seuls en Île-de-France, le covoiturage représente une alternative prometteuse. En partageant leurs trajets, les usagers peuvent non seulement réduire les embouteillages mais aussi contribuer à la préservation de l’environnement.
Pour en savoir plus sur cette expérimentation et les mesures mises en place, rendez-vous sur le site de la DiRIF ou contactez la mairie de Croissy.